La diplomatie ou l'art de déranger les règles établies au bénéfice de l'Economie nationale et au détriment de la démocratie planétaire !

Et si à partir de maintenant les relations Nord-Sud changeaient de visage ? Le soutien sans conditions de la nouvelle génération d'opposants africains afin d'assurer la relève s'avère nécessaire ?
L'élite africaine est prête à relever le défi démocratique, économique et migratoire. A condition que les démocraties européennes et plus particulièrement la France cessent de soutenir les dictatures des pays africains : Congo, Gabon, Cameroun, Tchad etc... sinon tout le monde se prosternera devant l'argent-roi, synonyme d'insolence, d'arrogance etc...au Temple de la démocratie !
Qu'a dit la presse sur les élections truquées en Afrique ?
Qu'a dit la presse sur la présence de Sassou NGuesso au forum du 6 et 7 décembre dernier qui s'est tenu à Paris au Sénat au palais du Luxembourg, en dehors du Canard enchaîné dans son édition du 5 décembre 2007 ?
Départ de Kadhafi: la presse unanime, pousse un "ouf" de soulagement

PARIS (AFP) - Après les six jours passés par le colonel Kadhafi à Paris, la presse est unanime et pousse un "ouf" de soulagement après cette visite pendant laquelle tous pensent que "Kadhafi s'est moqué de la République".

Laurent Joffrin dans Libération n'a pas de mots assez durs pour évoquer le guide de la Révolution libyenne "Dictateur échevelé, Ubu pétrolifère, champion de la torture et de la tyrannie, Muammar al-Kadhafi a été autorisé à piétiner six jours durant la dignité républicaine autant que les valeurs du droit" s'émeut l'éditorialiste qui en vient "presque à plaindre Nicolas Sarkozy pour son stoïcisme forcé" dont la "réalpolitik s'est changée en politique surréaliste." Il estime qu'il faudra "se souvenir que cet homme "habile à opprimer son peuple et à berner les autres (...) s'est moqué de la République."

Dans Le Dauphiné Libéré, Didier Pobel ironise "Ouf! Il lève le camp aujourd'hui avec sa tente de bédoin pliée sous le bras" et évoque les juteux marchés pour la France "y a pire comme achats de Noël pour le tiroir-caisse d'un commerçant pas trop regardant sur la morale".

Francis Brochet du Progrès retourne en enfance et à la série des Martine qu'il voit en aventures de Mouammar. "Nous avons ainsi feuilleté les albums de "Mouammar à Marigny", "Mouammar sur la Seine", "Mouammar à la chasse", "Mouammar à Versailles", et nous avons même frôlé "Mouammar à Colombey-les-deux- Eglises"... Nous avons beaucoup ri" s'amuse-t-il avant de reprendre son sérieux: "Mais nous avons grimacé au souvenir des tortures des infirmières bulgares. Et puis, autant le dire, nous avons eu un peu honte, quand Mouammar nous a imposé une autre série: "Nicolas supervendeur", "Nicolas traité de menteur", "Nicolas en bateau"..."

Pas tendre non plus, Patrick Fluckiger dans L'Alsace estime qu'"avec la venue du colonel Kadhafi, Nicolas Sarkozy, le roi des effets de manche, a trouvé à qui parler, sur le plan de la communication!". Jugeant que Kadhafi "a pleinement réussi sa visite" il voit le bilan français "moins brillant", même commercialement où il affirme qu'en "guise de contrats, Kadhafi a surtout signé des promesses de négociations, présentées par Nicolas Sarkozy comme acquises."

Jacques Camus de La République du Centre est affirmatif: "face à Kadhafi, la France aurait gagné à se montrer plus mature. Quitte à perdre de menus contrats tout en renforçant son crédit."

Sur la même ligne dans L'Est Républicain, Pierre Taribo avance que l'on "peut ouvrir le dialogue sans diminuer pour autant la force de ses convictions. Dans ce domaine, il appartient à la France de prendre le leadership moral pour faire entendre sa petite musique dans le concert des nations".

Pour La Voix du Nord sous la plume d'Hervé Favre "Si Nicolas Sarkozy attendait de son hôte qu'il fasse plutôt profil bas et se cantonne au rôle de client venu signer des grands contrats, c'est raté" et de se demander "de quel autre dirigeant Nicolas Sarkozy aurait accepté sans mot dire qu'il lui fasse ainsi publiquement la leçon sur sa politique d'immigration et sur la situation dans nos banlieues ghetthos ?" écrit-il avant de conclure que "le bilan de cette semaine n'est à l'avantage ni de l'hôte ni de l'invité."

Enfin dans Nice-Matin, Alain Duhamel observe que tout "cela tombe mal pour Nicolas Sarkozy qui, durant sa campagne présidentielle, avait fièrement annoncé qu'avec lui, la France ne sacrifierait plus ses valeurs et ses convictions aux marchés et aux contrats".

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