L'homme sans couleur pour toutes couleurs de la race humaine


Jamais un Français, je dirais très clairement un Blanc, aurait fait l'unanimité de son vivant et à sa mort au sein de l'espèce humaine aussi bien en France qu'à l'étranger. Cet homme comme il n'y a jamais eu au pays de Hugo et Sartre, est l'Abbé Pierre. ou le Saint des pauvres, des mal logés.... des exclus de la société d'un pays riche. Les Noirs seront sans doute les plus malheureux car un défenseur, un père, un grand-père les quitte. Ils devront faire face seuls aux mêmes problèmes. L'Abbé Pierre qui n'a vecu que pour les pauvres et parmi les pauvres laisse des orphelins de toutes les couleurs de la race humaine. Les exclus sont en deuil à vie !
Ci-dessous l'extrait du quotidien Libération :

Les hommages pleuvent. De Benoît XVI à Zinédine Zidane, la mémoire de l'abbé Pierre est saluée de toute part. Hier, le pape a «demandé au Seigneur d'accueillir dans la paix de son royaume ce prêtre qui a toute sa vie lutté contre la misère». «Il a vécu pour les autres, il n'a fait que cela et il l'a fait merveilleusement bien», a déclaré sur Europe 1 l'ancien capitaine de l'équipe de France de foot, désigné personnalité préférée des Français en 2006, alors que l'abbé Pierre avait demandé à ne plus figurer dans ce palmarès.

Le public sera autorisé à se recueillir, aujourd'hui, dans l'église de l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris où est exposé le cercueil. Jacques Chirac, a ouvert mardi, peu après midi, le défilé devant la dépouille de l'abbé. Vers quinze heures c'était au tour de Nicolas Sarkozy suivi de Ségolène Royal, rose blanche à la main, accompagnée de Bernard Kouchner. François Bayrou, candidat UDF à la présidentielle, a souligné «la simplicité» du décor : la canne et le béret de l'abbé sont posés sur le cercueil, soutenu par deux tréteaux. Devant, sur un prie-dieu, les décorations du résistant.

Le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, a confirmé hier que la loi sur le droit au logement opposable porterait le nom de l'abbé tandis que sa ministre déléguée à la Cohésion sociale, Catherine Vautrin, déclarait aux sénateurs saisis d'une proposition de loi sur les minima sociaux : «Notre débat prend un relief particulier au lendemain de la disparition de l'abbé Pierre. Le souvenir de son action inlassable nous oblige.»

Au même moment, le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, invitait les députés à une minute de silence en hommage à celui qui «siégea sur les bancs de cette assemblée du 21 octobre 1945 au 17 avril 1951».

Dans ce contexte, le secrétaire général de la Conférence des évêques de France, Stanislas Lalanne, a précisé que la béatification de l'Abbé Pierre n'était «pas à l'ordre du jour». Elle ne peut-être, ajoute-t-il, que le résultat d'un «processus rigoureux, à long terme».

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Commentaires

Titophe a dit…
Salut Eugène,

Et oui, une page se tourne. Mais je ne pense pas qu'il faille en être triste, il l'attendait impatiemment.

Pour changer de sujet, j'ai mis en ligne aujourd'hui un billet qui parle de cerveau. En tant que specialiste, tes remarques sont les bienvenues!

Bonne journee

Titophe

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