Zinedine Zidane ou 2Z icône de la France multiraciale !

Le Foot-ball est le sport que pratiquent les garçons de tous les pays de toutes conditions sociales sans distinction de race. La coupe du monde de Foot-Ball est une occasion unique où toutes les races du monde se frottent sans aucune distinction, où la sueur n'a qu'une couleur, celle de l'effort et de la victoire du groupe, de la nation et du continent !
Seule la valeur sportive l'emporte sur tout le reste.

Quant à la France, l'équipe des Blacks, Blancs et Beurs (BBB) que serait-elle devenue sans ce brassage multiracial ? Allait-elle en 1998 gagner la coupe du monde ?

En 1998, la France a dansé sous le concert BBB, et 2006 personne ne peut dire ce qui va se passer en Allemagne ? Nous savons que l'équipe de France multiraciale fera tout pour montrer que l'union raciale à tous les niveaux peut faire la différence !

Vu le succès de 1998 et ce qui a suivi par la suite, on peut craindre le retour du mauvais sort de la France, car elle continue d'avoir un double ou triple langage sur les minorités qui font des efforts d'intégration ou d'assimilation comme jadis leurs parents sous les tirs allemands pour libérer la France. Malheureusement les événements de novembre 2005, les Noirs et Arabes carbonisés dans les hôtels de fortune à Paris, les expulsions vers l'Afrique, les Sans-Papiers irrégularisables etc....nous prouvent toujours le contraire.

2Z symbole de la France multicolore tente de redonner l'espoir à la France toute entière, ignorant qu'elle est divisée en deux : celle des Français (donc des Gaullois) et des Français d'origine étrangère !

Motivé, Zinédine Zidane s'attend à un match difficile face à la Suisse. Mais son ambition reste la même : gagner le Mondial avant de partir. Il espère d'ailleurs que sa dernière compétition sera surtout "un début" pour les Bleus. Zizou ose même un pronostic : 1-0 pour engranger de la confiance.

ZINEDINE ZIDANE, comment vous sentez-vous à la veille de ce grand rendez-vous ?

Z.Z. : On se sent bien. On s'est bien préparés. On attendait tous ce moment avec impatience et voilà, on y est. On est tous content de commencer la compétition. On l'aborde avec un très bon état d'esprit. Il y a une grosse ambiance. Je crois qu'on est prêt pour faire quelque chose de bien.

Ressentez-vous une émotion particulière alors que vous débutez votre dernière compétition ?

Z.Z. : Forcément... Pas spécialement là d'en parler, mais quand je rentrerai sur le terrain et à chaque fois que je rentrerai sur le terrain, je me dirai que ce sont des moments qui seront de plus en plus rares. Sur le terrain, j'arrive à la fin. Mais, justement, je suis content de pouvoir m'exprimer sur une grande compétition comme celle-là. Je suis motivé, ça c'est sûr. Après, le terrain c'est autre chose. On pense d'abord à ce match face à la Suisse. Après, on verra.

Dans ce contexte, sentez-vous vos coéquipiers plus attentifs à votre égard ?

Z.Z. : Autour de moi, rien ne se passe. C'est comme d'habitude. Ça me gênerait au contraire que ça se passe comme ça. On est tous préparés pour faire quelque chose de bien. On ne pense pas au fait que ce soit ma dernière. C'est plutôt un début pour les autres qu'une fin pour Zidane, pour Thuram et pour certains autres joueurs. J'espère vraiment que c'est plutôt le début de quelque chose qui va durer très longtemps.

Quel souvenir gardez-vous de vos premiers matches en 1998 et 2002 ?

Z.Z. : La première fois, en 98, ça reste un grand souvenir. C'était face à l'Afrique du Sud à Marseille (3-0). Donc ça reste mémorable car il y avait beaucoup de membres de ma famille et des amis. En plus, ça s'était super bien passé. Le deuxième, beaucoup moins bien puisque je m'étais blessé à la cuisse juste avant. Le seul où j'ai pu jouer, on a été éliminés... Mais, de toute façon, ça fait partie des souvenirs d'une carrière. Il y a des bons moments et des moments plus difficiles. Je suis heureux de pouvoir terminer par une deuxième compétition comme celle-ci et de pouvoir terminer par ça.

Peut-on comparer ce match au France-Angleterre de l'Euro 2004 où il fallait impérativement gagner ?

Z.Z. : Oui, c'est sûr. C'est très important. Pour moi, le plus important est de bien rentrer dans une compétition. On sait très bien que ça permet d'engranger beaucoup de confiance et de choses positives pour l'équipe. C'est forcement primordial. On en est tous conscient. Ça va être un match très difficile parce qu'il y aura en face une équipe qui voudra aussi gagner, qui voudra aussi faire une bonne prestation. Mais, nous, on va essayer de bien jouer pour remporter ce match.

Comment voyez-vous le Mondial pour les Bleus ?

Z.Z. : Ça va être difficile. On s'aperçoit qu'on n'est plus en 1970 ou 1980 quand les meilleures équipes battaient toujours les équipes plus faibles. Il n'y a plus de petites équipes. Il y a simplement des matches difficiles à jouer et on va essayer de ne pas tomber dans le panneau. On va jouer en conséquence. Moi, ça me va de gagner 1-0 (mardi), pas de souci.

Trouvez-vous injustes les critiques des médias vis-à-vis de l'équipe de France ?

Z.Z. : Oui, je les trouve toujours injustes parce que ça n'est pas objectif. C'est leur métier. Je ne veux pas rentrer dans ce débat. Forcement, il y a des choses sur lesquelles on n'est pas d'accord. Il y a certaines choses que l'on voit ou que l'on entend et qui sont désagréables juste avant une grande compétition. Mais c'est ce qui s'était passé en 1998, c'était même pire ! Moi, j'ai envie de penser à ça et j'espère qu'on aura le même sort à l'arrivée. En 2002, c'était le contraire. Peut-être de notre part aussi, je ne sais pas.

L'ambiance dans le groupe est-elle différente par rapport à 2002?

Z.Z. : Il n'y a pas de différence. L'état d'esprit est là, on a envie de faire quelque chose de bien. Je n'ai pas envie de faire des différences. Ce serait se faire mal à la tête pour rien du tout. Moi, j'ai juste envie de penser à ce qui arrive. Point. On est tous préparés pour faire une grande compétition. On doit la faire. On doit se dire que si on veut aller au bout, il faudra faire quelque chose d'exceptionnel et se bouger tous ensemble. C'est tout, il n'y a pas d'autres mots. Je n'ai pas envie de discuter des différences entre 2002, 2004 ou 2006...

On a l'impression que vous avez pris Franck Ribéry sous votre aile...

Z.Z. : Non, je ne le prends pas spécialement sous mon aile. Tout le monde l'a bien accepté. On s'aperçoit que c'est quelqu'un qui respire la joie de vivre et qui, sur le terrain, la communique aux autres. Comme moi, toute l'équipe l'a fait. Ensuite, qu'il joue à Marseille ou autre chose, on peut dire beaucoup de choses... Il ne calcule pas, ne se pose pas de question et il joue comme il sait le faire. Et comme il est bon, parce qu'on peut jouer comme on l'entend sans que ça fonctionne... Mais il a ce truc. Il est très fort. Il amène ce côté positif à l'équipe.

Il peut faire du bien à l'équipe de France avec sa fraîcheur ?

Z.Z. : Ce qu'il fait ne me surprend pas. Je l'ai déjà vu évoluer. Il démontre qu'il est bon à chaque prestation. Il peut fait plus que du bien à l'équipe de France. Mais, au-delà de ça, c'est quelqu'un qui marquera les esprits à chaque fois qu'il sera sur un terrain. Il deviendra quelqu'un de grand dans le foot.

Un mot sur la Suisse...

Z.Z. : C'est une très bonne équipe, qui ne se pose pas de questions, qui joue et qui a des très bons éléments dans ses rangs. On a vu les images de leurs derniers matches, il n'y a pas grand chose à dire. On a beaucoup joué contre eux. Ce n'est plus l'équipe de Suisse d'il y a dix ans, elle a fait beaucoup de progrès. C'est une équipe surprenante. C'est pour ça que l'on sait que l'on aura une équipe difficile à jouer face à nous. Moi, le 1-0 me suffirait.


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