L'entente raciale contre les Rejetés de la république
L'audience en appel d'un professeur stagiaire d'origine africaine devant la Cour administrative d'appel de Versailles a bien eu lieu 7 ans presque après son licenciement. Comme il fallait si attendre, le commissaire du gouvernement a exposé son analyse et conclut que le licenciement de l'enseignant Français d'origine africaine était justifié car les rapports d'inspection étaient négatifs : 18 ans d'incompétence devant les élèves ! Parents, réagissez !
Nous pensons que le proverbe : "Qui noye son chien l'accuse de rage" est d'actualité dans ce pays où le racisme a des sommets de plus en plus élevés à l'éducation nationale. Les juges administratifs conscients de la situation, car ils n'en sont à leur première audience raciale, refusent de combattre ce racisme et condamnent ces pauvres et courageuses victimes qui se sont endettées, ruinées pour espérer occuper la place qu'elles méritent. Elles sont maintenues dans la classe des "Rejetés de la république".
Par : Alioune DIALLO
Le procès en appel de M. NZUNGA Mbadi a eu lieu ce matin à la couradministrative d'appel de Versailles. Par une coïncidence dont seule, l'histoire a le secret, ce procès s'est déroulé dans des locaux qui abritaient autrefois le rectorat de l'Académie de Versailles. Dès le début, Maître MISSAMOU a choisi une stratégie de rupture. Situer leproblème sur le plan politique. Comment quelqu'un qui a enseigné pendant 18ans, par une opération du Saint-Esprit, devient incapable d'instruire correctement des élèves au moment de sa titularisation ? Ne faudrait-il pas plutôt poser autrement le problème ? Tant qu'il reste maître auxiliaire, monsieur NZUNGA est un bon enseignant, mais s'il prétend à la titularisation il devient mauvais.Vichy n'est pas mort. Au contraire, la bête immonde est là, palpable.Vous n'avez pas démérité M. NZUNGA. Drapé dans votre dignité vous avez cru aux institutions de la République. Mais en face de vous, de nous, il y a unecoalition ethnico-quasi-délictueuse. Comment expliquer que de "vraispédagogues" osent évaluer un collègue, se réunir en commission, formuler un avis et mettre finalement le collègue devant la décision finale. C'est tout ce qu'on veut, sauf de la pédagogie, qui repose sur la base du contradictoire. Bien entendu Madame la Commissaire du Gouvernement adoptera une démarchequantitativiste : le nombre de rapports, les avis négatifs...Dans les démocraties populaires on ne faisait pas mieux. Ce dossier transpire les méthodes inquisitoriales et la pigmentocratie. MONSIEUR NZUNGA, bon sous collègue, vous fûtes ; et mauvais collègue vous êtes ! On a compris. Merci encore à Maître MISSAMOU. Je tiens à souligner la présence chaleureuse de la collègue médecin-scolaire (Florence) licenciée.
Alioune DIALLO
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