Des interrogations sur une réalité visible et palpable !
La France raciste ?
La Commission nationale consultative des droits de l’homme, (CNCDH), remet chaque année un rapport au Premier ministre, sur la lutte contre le racisme et la xénophobie. http://www.commission-droits-homme.fr/ En 2002, ce rapport constatait « de tristes records d’augmentation des manifestations racistes, sous toutes leurs formes, à des niveaux jamais atteints depuis 10 ans ». « En 2002 les violences antisémites deviennent majoritaires avec 193 faits, soit six fois plus qu’en 2001… Les manifestations de racisme touchant les Maghrébins et les "Beurs" se sont récemment élargies aux communautés arabo-musulmanes en général, dans une confusion mêlant arabes, musulmans, islamistes, terroristes, délinquants, jeunes des quartiers sensibles… » Les sondages Dans un sondage réalisé en novembre 2002, « le fait marquant est que, pour les personnes interrogées, le racisme ne parait pas être une préoccupation principale puisqu’elle vient derrière l’insécurité, le chômage, la pauvreté, le terrorisme, le sida et la drogue. Pourtant 88% estiment que le racisme est "très répandu" ou "plutôt répandu". Plus du tiers des sondés (39%) jugent personnellement "pas vraiment" ou "pas du tout" nécessaire une lutte vigoureuse contre le racisme. » En outre, ce sondage exprime un rejet clair des discriminations. En quoi l’attitude des sondés révèle- t-elle des contradictions ?
Exclusion, discrimination raciale à l'embauche :
Selon les rapports du Haut Conseil à l’intégration (HCI) présidé par Blandine Kriegel http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/044000033.shtml l'un, sur la promotion sociale des jeunes des quartiers en difficulté, l'autre, sur les droits des femmes issues de l'immigration. Pour le HCI, immigrés : personnes résidant en France de façon durable, nées à l’étranger de nationalité étrangère, aujourd’hui étrangères ou françaises par acquisition. - « Dans les quartiers de la politique de la ville, le taux de chômage des jeunes de 20 à 24 ans a deux fois plus progressé que la moyenne nationale pour la même tranche d’âge. Pour les jeunes femmes, le taux de chômage est respectivement de 33 % et 25,3 % en 1990, 39,5 % et 28,4 % en 1999. Le constat est presque le même pour les jeunes hommes : l’écart entre les taux de chômage est passé en 1990 de 23,5 % contre 14,8 % et en 1999 37,2 % contre 22,5 %. 31 % de ces jeunes jeunes immigrés ou d’origine immigrée sortent sans qualification du système éducatif, contre 14% des jeunes dont les deux parents sont nés en France ; 23% des jeunes dont un des parents est né à l’étranger sont diplômés au niveau bac + 2 ou bac + 3, contre 40 % des autres jeunes.
En quoi le fait d’habiter dans une zone urbaine sensible rend-il plus difficile la recherche d’un emploi ?
(Article extrait sur le site : cafepedagogique.net)
(Prochainement : l'exemple épatant dans l'éducation nationale). Chut !!
EfL
La Commission nationale consultative des droits de l’homme, (CNCDH), remet chaque année un rapport au Premier ministre, sur la lutte contre le racisme et la xénophobie. http://www.commission-droits-homme.fr/ En 2002, ce rapport constatait « de tristes records d’augmentation des manifestations racistes, sous toutes leurs formes, à des niveaux jamais atteints depuis 10 ans ». « En 2002 les violences antisémites deviennent majoritaires avec 193 faits, soit six fois plus qu’en 2001… Les manifestations de racisme touchant les Maghrébins et les "Beurs" se sont récemment élargies aux communautés arabo-musulmanes en général, dans une confusion mêlant arabes, musulmans, islamistes, terroristes, délinquants, jeunes des quartiers sensibles… » Les sondages Dans un sondage réalisé en novembre 2002, « le fait marquant est que, pour les personnes interrogées, le racisme ne parait pas être une préoccupation principale puisqu’elle vient derrière l’insécurité, le chômage, la pauvreté, le terrorisme, le sida et la drogue. Pourtant 88% estiment que le racisme est "très répandu" ou "plutôt répandu". Plus du tiers des sondés (39%) jugent personnellement "pas vraiment" ou "pas du tout" nécessaire une lutte vigoureuse contre le racisme. » En outre, ce sondage exprime un rejet clair des discriminations. En quoi l’attitude des sondés révèle- t-elle des contradictions ?
Exclusion, discrimination raciale à l'embauche :
Selon les rapports du Haut Conseil à l’intégration (HCI) présidé par Blandine Kriegel http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/044000033.shtml l'un, sur la promotion sociale des jeunes des quartiers en difficulté, l'autre, sur les droits des femmes issues de l'immigration. Pour le HCI, immigrés : personnes résidant en France de façon durable, nées à l’étranger de nationalité étrangère, aujourd’hui étrangères ou françaises par acquisition. - « Dans les quartiers de la politique de la ville, le taux de chômage des jeunes de 20 à 24 ans a deux fois plus progressé que la moyenne nationale pour la même tranche d’âge. Pour les jeunes femmes, le taux de chômage est respectivement de 33 % et 25,3 % en 1990, 39,5 % et 28,4 % en 1999. Le constat est presque le même pour les jeunes hommes : l’écart entre les taux de chômage est passé en 1990 de 23,5 % contre 14,8 % et en 1999 37,2 % contre 22,5 %. 31 % de ces jeunes jeunes immigrés ou d’origine immigrée sortent sans qualification du système éducatif, contre 14% des jeunes dont les deux parents sont nés en France ; 23% des jeunes dont un des parents est né à l’étranger sont diplômés au niveau bac + 2 ou bac + 3, contre 40 % des autres jeunes.
En quoi le fait d’habiter dans une zone urbaine sensible rend-il plus difficile la recherche d’un emploi ?
(Article extrait sur le site : cafepedagogique.net)
(Prochainement : l'exemple épatant dans l'éducation nationale). Chut !!
EfL
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