Que les Blancs cherchent à se pardonner en pratiquant l'égalité raciale, si Noir et Blanc sont frères !

Tony Blair, lui aussi enfin comme Chirac, qualifie l'esclavage de « crime contre l'humanité »

Dans une contribution à l'hebdomadaire « New Nation », le 27 novembre, le premier ministre britannique a exprimé sa « douleur » sans pour autant présenter d'« excuses ». Tony Blair a condamné, lundi 27 novembre, la traite des Noirs et exprimé sa « profonde douleur » à son propos. Mais il n'est pas allé jusqu'à présenter des excuses pour le « rôle actif » que la Grande-Bretagne a joué dans le développement de l'esclavage avec ses ports et son industrie. Dans une contribution parue dans l'hebdomadaire New Nation, trait d'union des communautés noire et afro-caraïbe britanniques, le premier ministre britannique qualifie la traite de « commerce honteux » et de « crime contre l'humanité ». Il reconnaît que "la prééminence internationale" de la Grande Bretagne a été "partiellement dépendante d'un système colonial de travail d'esclaves".

Cette déclaration historique intervient alors que le gouvernement travailliste met au point la célébration au printemps prochain du bicentaire de l'abolition de la Traite. M. Blair a rappelé que son pays fut le premier à interdire le commerce des esclaves, par la loi adoptée le 25 mars 1807 (après avoir été bloquée pendant deux ans par la Chambre des Lords). Cette loi prévoyait une amende de 100 livres pour chaque esclave trouvé sur un navire britannique. Il a toutefois fallu attendre 1933 pour que les esclaves retrouvent leur liberté dans tout l'Empire. La France avait été le premier pays à bannir l'esclavage, en 1794, mais celui-ci fut restauré en 1802, avant d'être finalement aboli, en 1848.

Déclaration de regret

A l'occasion du bicentaire, le gouvernement Blair aurait l'intention de faire voter par le Parlement une "déclaration de regret". Les excuses formelles du royaume sont, pour l'instant, exclues. Le gouvernement craint que celles-ci ne l'obligent ensuite à enclencher un processus de réparation au profit des communautés ou des pays victimes de la Traite. Les associations favorables à des compensations financières ont salué la portée morale des propos de M. Blair, tout en les jugeant matériellement insuffisants. Le secrétaire d'Etat à la culture, David Lammy, lui-même noir, a souligné que M. Blair "était allé plus loin" sur ce chapitre que "n'importe quel autre dirigeant d'une démocratie occidentale". En fait, le premier ministre n'a fait qu'adopter, avec cinq ans de retard, la position de la France, qui, en mai 2001, avait voté un texte qualifiant l'esclavage de "crime contre l'humanité". La mémoire de l'esclavage est en outre célébrée en France tous les 10 mai.

Sur les 10 à 28 millions d'Africains, selon les estimations, envoyés comme esclaves entre 1450 et le début du XIXe siècle, plus de trois millions ont été transportés dans les navires britanniques partis de Liverpool, Londres, Bristol et Glasgow. Ils étaient achetés en échange de textile, d'armes et d'alcool.

(Article publié le 29 Novembre 2006 par Jean-Pierre Langellier. Source : Le MONDE)

Le maître de la vie des Noirs

Parmi les conséquences "du crime contre l'humanité" aujourd'hui, la première est la discrimination raciale pour manifester l'inégalité des races dans les sociétés européennes (La Pétition ci-dessous est à signer) :

Pétition contre le refus de titularisation des enseignants français d'origine étrangère lauréats aux concours

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